La privatisation des radars embarqués, c’est pour bientôt - assuronline
La privatisation des radars embarqués, c’est pour bientôt
La privatisation des radars embarqués, c’est pour bientôt

La privatisation des radars embarqués, c’est pour bientôt

Le Gouvernement vient d’annoncer le début de l’expérimentation de la privatisation des radars embarqués. Ce vendredi 24 février, la première « voiture-radar » conduite par un opérateur privé a fait ses premiers kilomètres en Normandie. Ce test va se poursuivre durant plusieurs mois. Pour le moment, aucune contravention n’est envoyée. Cette mesure annoncée par le Ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux fait déjà polémique auprès des automobilistes et des associations.

Comment les radars embarqués vont-ils être utilisés ?

L’Etat a lancé un appel d’offres pour confier les contrôles de vitesse embarqués à des sociétés privées. Les radars embarqués seront installés comme initialement à bord d’un véhicule banalisé, un seul chauffeur montera à bord de la voiture et il effectuera un parcours qui aura été prédéfini par la préfecture de Police. Si le chauffeur sort du parcours programmé le radar sera capable de se désactiver automatiquement. Ce type de radar flashera 10km/h au-dessus de la vitesse indiquée en ville et 15km/h au-dessus des limites sur autoroute. A l’issue de ce test, les premiers radars privatisés feront leur apparition progressive courant septembre pour ensuite être étendus à toutes les régions de France en 2018.

Qu’est-ce que ça change pour l’Etat et les automobilistes ?

Pour le gouvernement et la Sécurité Routière il s’agit tout d’abord d’une mesure visant à faire rouler le parc automobile des 383 voitures-radars. Ces dernières seraient utilisés seulement 1h15 par jour contre 8h par jour après la privatisation. L’Etat indique également que les policiers sont mobilisés sur d’autres tâches, notamment du fait des évènements récents. Pour les automobilistes, il conviendra de respecter encore plus scrupuleusement les limitations de vitesse. En effet les contrôle de ce type ne seront pas annoncés. Il pourront donc intervenir à tout moment. A la suite de l’annonce de cette mesure, une polémique a vu le jour. Certaines associations et automobilistes ne voient là pour l’Etat qu’un moyen de multiplier les amendes et donc d’augmenter les recettes. Il convient de rappeler toutefois que le respect des limitations de vitesse garantit aussi votre sécurité.

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