L’éthylotest anti-démarrage en test dans 3 régions - assuronline
L’éthylotest anti-démarrage en test dans 3 régions
L’éthylotest anti-démarrage en test dans 3 régions

L’éthylotest anti-démarrage en test dans 3 régions

A vos marques, prêts ? Soufflez… roulez ! Depuis le 1er décembre dernier, l’éthylotest anti-démarrage sera testé dans 3 départements avant d’être généralisé dans toute la France à partir du 1er janvier 2019.

L’éthylotest anti-démarrage : un dispositif appliqué aux conducteurs à risque

L’EAD-Ethylotest anti-démarrage-est un éthylotest électronique permanent. Il contrôle le système de démarrage du véhicule. Les médecins agrées de la commission médicale de la Préfecture auront donc la possibilité d’émettre un avis favorable à la mise en place de ce dispositif dans le véhicule des conducteurs à risques, à savoir ceux ayant commis un :

  • Délit de conduite en état alcoolique
  • Délit de conduite en état d’ivresse manifeste
  • Homicide ou des blessures involontaires en étant dans un état alcoolique
  • Délit de fuite après avoir causé un accident

Ce système oblige le conducteur à souffler dans l’EAD pour pouvoir démarrer son véhicule. Il devra donc avoir une alcoolémie négative. Il sera soumis à des retests aléatoires durant la conduite toutes les 45 à 60 minutes. Cela afin de vérifier qu’il n’a pas consommé d’alcool après avoir démarré le véhicule. L’EAD n’arrête pas le véhicule mais une alarme retentit afin de prévenir le conducteur du besoin de renouvellement d’haleine.

De plus, l’installation de l’EAD sera à la charge du conducteur. Ce dernier devra alors accepter un suivi médico-psychologique dans un établissement spécialisé en addictologie.

La sécurité avant tout

L’EAD est un dispositif sûr. Déjà testé et obligatoire dans les bus scolaires. Avec la mise en place de cet outil, l’Etat entend lutter plus efficacement contre la conduite alcoolisée.

La mise en place de ce système va devenir une alternative au retrait du permis de conduire. En effet, les chauffards ne seront plus forcément sanctionnés par un retrait de permis mais pourront installer l’EAD avec la contrainte d’être sobre pour pouvoir démarrer le véhicule.

Cette alternative permet donc aux personnes contrôlées positives de pouvoir continuer à rouler, pour se rendre au travail par exemple et éviter ainsi d’être licenciée à la suite de la perte du permis. On évitera aussi la tentation de continuer à rouler malgré le retrait de permis pour continuer à travailler.

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