Combien de chevaux sont-ils recommandés pour un jeune conducteur ?
Si vous venez d’obtenir votre permis de conduire, vous songez peut-être déjà à faire l’acquisition de votre première voiture. Peu importe le modèle sur lequel se porte votre choix, vous devez savoir qu’il est indispensable d’assurer votre véhicule pour pouvoir passer derrière votre volant, et conduire en toute sécurité. Il est nécessaire de rester prudent. C’est pourquoi le choix de votre premier véhicule est important : nombre de chevaux et puissance sont des critères qui vont jouer sur le prix de votre assurance auto. Alors, faites le bon choix !
Combien de chevaux pour un jeune conducteur
Pour pouvoir conduire un véhicule en toute sécurité, il est indispensable de souscrire une assurance auto jeune conducteur. Combien de chevaux pour un jeune conducteur ? La question a le mérite d’être posée. Alors, est-ce qu’une limite maximum existe ?
D’après le Code des assurances, il n’existe aucune limitation de chevaux fiscaux concernant le véhicule d’un jeune conducteur. Les chevaux fiscaux, que l’on appelle aussi puissance fiscale, est calculée en fonction de la puissance maximale et des émissions de CO2 du véhicule qui est acheté. Alors, combien de chevaux pour un jeune conducteur ?
Les compagnies d’assurance ont tendance à considérer les véhicules de plus de 6 chevaux fiscaux comme des voitures puissantes. Bien entendu, ce chiffre peut varier d’une assurance auto à une autre. Certaines compagnies d’assurance vont, par exemple, considérer qu’un véhicule est puissant à partir de 7, voire 8 chevaux fiscaux. Encore une fois, tout est à nuancer, car il faut mettre ces chiffres en parallèle avec la puissance réelle de la voiture : les chevaux “fiscaux” ne correspondent pas toujours à la puissance réelle de la voiture. Cette dernière peut être plus ou moins importante.
En règle générale, il est recommandé aux jeunes conducteurs de rester raisonnable, en choisissant un véhicule qui ne dépasse pas les 6 chevaux fiscaux. Il existe une limite, mais elle change en fonction de la compagnie d’assurance choisie, et du contrat en lui-même.
Le fait de choisir une voiture trop puissante en tant que jeune conducteur peut rendre certains assureurs frileux, principalement en raison du risque de sinistralité qui est plus important. La puissance fiscale du véhicule peut même devenir une condition d’exclusion. Combien de chevaux pour un jeune conducteur ? La réponse se situe quelque part du côté de la prudence.
Existe-t-il des risques si l’on dépasse la limite de chevaux jeune conducteur ?
Il faut rester prudent pour des raisons d’assurance, certes, mais aussi pour des questions de “raison”. Les chiffres sont assez glaçants, car la mortalité du jeune conducteur sur la route représente environ 21 % de la mortalité routière globale. Elle est souvent liée à des facteurs comme l’usage de stupéfiants, d’alcool, de fatigue, mais aussi de vitesse excessive.
Le nombre de chevaux pour un jeune conducteur est un critère qui compte. Il faut bien l’avouer : choisir une voiture trop puissante signifie, bien souvent, rouler à une vitesse trop élevée. Cela augmente immanquablement les risques d’accidents de la route. Si on se demande combien de chevaux pour un jeune conducteur, il faut comprendre que plus la voiture est puissante, plus le risque d’accident est élevé.
Il ne s’agit pas forcément de clichés, mais le goût des jeunes conducteurs pour les sensations fortes peut les pousser à provoquer plus facilement des accidents de la route. C’est la raison pour laquelle les compagnies d’assurance peuvent refuser un véhicule jugé trop puissant pour un jeune conducteur. Il est compréhensible que le nombre de chevaux adapté à un jeune conducteur constitue un critère important.
Quelques chiffres
La prudence est souvent de mise. Pour éclairer ces propos, quoi de mieux que d’illustrer cela avec quelques chiffres ?
- Pour commencer, les jeunes conducteurs de 19 ans sont les plus concernés par les accidents de la route.
- Il faut aussi noter que 45 % des accidents mortels causés par les jeunes conducteurs sont relatifs à une vitesse excessive.
La surprime : le prix à payer pour l’inexpérience des jeunes conducteurs
C’est aussi pour des raisons économiques qu’il faut être attentif au nombre de chevaux pour un jeune conducteur.
Les compagnies d’assurance auto ont plusieurs cordes à leur arc pour inciter les jeunes conducteurs à choisir un véhicule à la puissance raisonnable. L’une de ces cordes est la surprime. Si un jeune conducteur fait le choix d’assurer un véhicule jugé trop puissant, il devra en “payer le prix” et “faire ses preuves” avant de profiter d’un tarif normal.
En clair, le jeune conducteur peut payer son assurance auto jusqu’à deux fois plus cher que le tarif normal la première année, 50 % plus cher la deuxième année, puis 25 % plus cher la troisième année, avant de pouvoir enfin profiter d’un tarif normal.
Bien choisir son assurance auto en tant que jeune conducteur
Vous êtes jeune conducteur, et vous voulez connaître toutes les ficelles pour bien choisir votre assurance auto ? Si vous avez déjà obtenu quelques réponses à la question “combien de chevaux pour jeune conducteur ?”, voici maintenant quelques clés pour vous aider à faire le bon choix.
Pour commencer, sachez qu’il est obligatoire, en France, d’assurer son véhicule, et ce, que l’on soit jeune conducteur ou conducteur expérimenté. Sur ce point, tous les conducteurs sont égaux et font face à la même obligation.
La formule minimale à souscrire lorsque l’on est jeune conducteur est l’assurance au tiers. Elle couvre les frais relatifs aux dommages matériels et corporels causés à un tiers dans le cas où le jeune conducteur serait responsable d’un accident. Par exemple, chez assuronline, le jeune conducteur peut profiter d’une protection à partir de 34€/mois.
Il est possible de bénéficier d’une protection supplémentaire en choisissant une formule tiers plus, qui permet de bénéficier de garanties supplémentaires, comme le vol, l’incendie, ou encore le bris de glace. Si le véhicule à assurer est neuf, c’est l’assurance auto tous risques qui semble la plus adaptée. En outre, elle couvre l’ensemble des dommages matériels et corporels relatif à un accident, qu’il soit causé par l’assuré ou par un tiers. Plusieurs autres garanties sont incluses, comme le vol, l’assistance ou la catastrophe naturelle.
A lire aussi :